Prague : l'entrée du Pont Charles vue de la rue Karlova. Aquarelle



Je voulais rendre des impressions que j'avais ressenties en 2011 et 2013 : la foule, l'ombre et la lumière qui jouent avec l'architecture, l'atmosphère baroque...

Prague, façades le long de la Vltava. Aquarelle


(D'après une photo que j'avais prise il y a quelques mois.)

J'ai éprouvé une difficulté particulière à retrouver au bout de mon pinceau les impressions que j'avais ressenties devant cette magnificence baroque.

Sur place on sent la liberté. La beauté provient de cette confrontation constante de styles et de couleurs. Loin de choquer, la diversité produit une grande richesse et à la fois une grande cohérence qui n'est pas due à l'uniformité, au contraire.

Prague est une bonne illustration d'une urbanisation esthétique, où il n'y a pas nécessité d'édicter des sommes de règles et de contraintes de toutes sortes pour obliger tous les bâtiments à adopter les mêmes matériaux et les mêmes couleurs.

Moins de règles, plus de liberté, plus de confiance accordée aux choix de chacun, cela construit de la beauté collective. J'aurais aimé que cela se ressente dans mon aquarelle.

Façade à Herblay : aquarelle et encre



Toujours bien guidé par Isabelle Masson-Faure qui avait fourni la photo (et beaucoup d'explications techniques et artistiques). Merci Isabelle.

Cette aquarelle m'a donné du souci :  d'abord je n'ai pas pu (pas su !) maîtriser suffisamment l'encre de chine sur la partie basse, qui du coup, est trop présente. Mais je n'ai pas voulu (pas encore ?) tenté d'adoucir le noir à coups de papier de verre ou de grattage.
Ensuite j'ai laissé couler encre et aquarelle dans le sens vertical. Après réflexion, je pense que c'est une erreur, la rue étant en pente j'aurai du laisser couler vers la gauche. "Respectez le sens de la pente", c'est ce que je préconise à ceux qui me suivent dans les balades-aquarelle, à Onnion ou ailleurs. J'aurai mieux fait de m'écouter !
Autre problème : j'avais caché les fenêtres supérieures avec du ruban adhésif (utilisé pour la peinture en bâtiment, pour éviter de déborder). En l'enlevant, le papier se déchirait. Heureusement il est assez épais, mais sa consistance à cœur contient moins de colle, les brins de cellulose sont plus fragiles. Il a fallu ruser pour arranger cela !

Au final, je l'aime bien tout de même. Qu'en pensez-vous ?

Vieux tracteur rouillé. Collage, encre et aquarelle



A partir d'une photo d'Isabelle Masson-Faure, qui a su si bien nous montrer comment obtenir ces effets de rouille.

L"anneau marin

 

D'après une photo d'Isabelle Masson-Faure : une paroi corrodée à laquelle s'accroche un anneau soutenant un gros mousqueton. On devine qu'on peut amarrer ici un bateau.
 
Encre de chine et aquarelle.
 
 
 

L'arrosoir rouillé.


Merci à Isabelle Masson-Faure.

En trois jours de stage avec elle à Margency, j'ai tellement appris ! 

Retrouvez les oeuvres d'Isabelle sur son site http://www.isabellemassonfaure.com/

Eglise de Domont : la nef


Là encore dans cette aquarelle, utilisation de peu de couleurs : bleu de prusse, indigo, bitume, orange.
 
Sur la base de croquis et photos pris le 13 octobre, l'interprétation a été assez libre. Je voulais montrer comment la lumière des vitraux frappe le déambulatoire opposé dans la nef, et restituer juste l'impression d'ensemble.
 
Cette église offre beaucoup de similitudes structurelles avec celle de Taverny.

Eglise de Domont : bas-côté


Illusion d'optique : la voyez-vous ? Preuve que l'image est interprétée ...

Dans cette aquarelle, la structure principale n'utilise que deux couleurs : bitume et bleu de prusse. Bleu de cobalt et rouge n'ont été introduits, en très faible quantité, que sur le vitrail du fond, et sur le mur de droite, afin de montrer la lumière sur le mur qui provient des vitraux latéraux.

Lac Vallon : aquarelles rapides

 



Le temps de s'imprégner du lieu, de déballer son matériel d'aquarelle et déjà une légère risée commence à faire frémir l'eau qui n'était qu'un miroir quelques minutes avant.
 
Les nuages entourent le Roc d'Enfer. La pluie va venir, on la sent proche. Il faut laisser son pinceau courir sur la feuille. Ça y est j'arrête.
 
Tandis que Valérie poursuit son travail, je couvre rapidement une autre feuille de papier. Cette fois, des vaguelettes se sont formées. Et les premières gouttelettes de pluie imprègnent leurs marques, bien visibles sur le bouquet d'arbres à gauche. Je les laisse, elles font partie du paysage après tout.


 

Valérie, dont c'était la première sortie en balade aquarelle, a produit une œuvre très sensible, que j'aime bien.
 
 

Aquarelle du portail de l'église de Taverny



Quel plaisir de travailler en plein-air sur le vif, et de partager ce beau soleil de mi-septembre avec des amis aquarellistes tabernaciens.

La brouette


Pour notre dernière balade aquarelle cet été à Onnion nous sommes allés au hameau d'Amoulin, à quelques minutes à pieds.
Le soleil était de la partie, mais la rosée abondante. Nous étions déjà presque fin Août, il fallut attendre pour que la fraîcheur disparaisse vraiment. Nous étions pourtant installés en plein soleil, devant un chalet fleuri.

Cette brouette m'a tendu ses bras.

Aquarelle de pluie, souvenir de vacances.



Un été incroyable, et tout à fait inhabituel.
Sur 25 balades-aquarelle prévues aux Chavannes à Onnion, seules dix ont pu se dérouler à l'extérieur. Une a commencé sur le plateau de Plaine-Joux, mais a du se réfugier vite à l'intérieur de la maison. Heureusement que nous avons un bel atelier !
 
Je n'avais jamais essayé de représenter à l'aquarelle des paysages sous le mauvais temps, sous la pluie en particulier. Les couleurs et la lumière sont très changeantes. On a parfois l'impression que la lumière provient du sol ou des toits lorsque la pluie les frappe violemment et que l'eau rebondit.
 
J'ai réalisé cette aquarelle comme un clin d'œil, pour m'amuser en symbolisant l'été pourri, mais je me suis aperçu en fait que la pluie est un vrai beau sujet. A étudier sérieusement ... en s'amusant bien sûr.

Aquarelle en montagne : entre Chavasse et Chalune


Les pointes de Chavasse et de Chalune sont typiques du sud du Chablais.
J'ai eu encore la chance de grimper Chalune en août de cette année. Une fois de plus émerveillé du paysage, j'y suis revenu le lendemain matin, avec papier, pinceaux et couleurs. Après une vingtaine de minutes de marche d'approche, j'étais sur une petite hauteur près du "Chalet Blanc". Il faisait froid, il n'y avait encore personne sur le site pourtant assez fréquenté d'habitude, mis à part le beau troupeau de moutons, au loin.
 
J'ai voulu cadrer cet espace particulier entre Chavasse et Chalune, à la géologie complexe. Sur ce versant ouest de Chalune en particulier se trouve un marbre rouge magnifique. La pointe de Chavasse n'est pas vraiment visible de mon perchoir, elle est cachée par une pointe grisâtre.
 
D'un point de vue aquarelle, je m'étais jeté un défi : rendre compte de cette impression de chaos que donne ce paysage, rapidement, et en respectant le "portrait" de mes modèles. 
 
J'ai cessé de peindre cette aquarelle lorsque les premiers touristes sont arrivés, précédés du sifflement des marmottes, et que des enfants se sont amusés à semer la panique chez les moutons. Fini le calme, cachées les marmottes, j'aurais volontiers botté les fesses des parents.
 
Le soleil était apparu. Je calculai qu'il me resterait quelques dizaines de minutes pour un autre dessin, à condition de redescendre ensuite en courant : dans le sens de la descente, c'était jouable.
 
Mon attention avait été attirée par un petit groupe d'épicéas perchés sur une petite falaise, tout au pied de Chavasse. Il y avait là comme un petit vallon.
 
Le manque de temps est peut-être une bénédiction, il m'oblige à viser l'essentiel.



Entre les Fangles et la Tornerie


 
 
 

Ce matin-là le temps n'était pas bien beau, mais au moins il ne pleuvait plus, et les rayons du soleil arrivaient même à percer par moment. J'avais repéré ces rochers quelques jours auparavant, bien éloignés de la route : j'y serai tranquille.

Je me suis posé sur la première grosse pierre venue et me suis mis aussitôt à peindre. Quelques dizaines de minutes plus tard mon aquarelle ne ressemblait à rien de bon, j'étais trop mal installé et j'avais mal partout. Laissant mon papier sécher au vent j'inspectai les alentours, je repérai un beau rocher plat prêt à m'accueillir bien plus confortablement, et je pris enfin le temps de m'imprégner du paysage. Gris, peu contrasté, mais j'y distinguai des structures.

J'avais failli déchirer mon aquarelle ; quelques coups de pinceaux rapides et sans illusion lui ont redonné bizarrement et rapidement meilleure mine. Quelque chose s'était passé, d'un coup. Le soleil, peut-être ? La seconde aquarelle fût exécutée plus rapidement, avec un esprit plus libre, plus ensoleillé. Une vue de l'esprit, le soleil, seulement une vue de l'esprit.

Aquarelle de Valérie au Cirque du Fer-à-cheval

 
Lors de notre balade-aquarelle du 12 août à Sixt-Fer-à-Cheval, nous étions, Rachel, Valérie et moi-même, assis sur les galets au bord du Giffre. Le pied du Tenneverge restait dans l'ombre, tandis que le Cheval Blanc et le Buet recevaient la lumière. Valérie a capté l'instant avec beaucoup de sensibilité et de spontanéité.
 
J'aime beaucoup cette aquarelle très libre.

Le Risse, juste en amont du Pont de La Tourne



Sous le Pont de La Tourne à Onnion (Haute-Savoie, France), le Risse s'enfonce brusquement dans de jolies gorges. Juste en amont, c'est encore un petit torrent relativement calme, et l'orientation de son lit permet de capter une lumière matinale intéressante; Un bel endroit que j'ai souhaité retrouver un de ces rares jours de Juillet où l'on pouvait sortir sans parapluie.
 
Je savais l'accès mal commode en temps normal. Là c'était vraiment la galère, la pente la plus accessible dans la prairie n'était qu'un bourbier géant. Restait un passage un peu raide dans la forêt, on peut descendre en se cramponnant aux branches, ce qui m'amena sur une belle plage de galets. Le grand confort lorsque l'on peut tremper son pinceau directement dans l'eau du torrent. Je ne m'en suis pas privé, j'ai travaillé largement et rapidement "dans le mouillé". Quasiment pas de séchage, car le soleil n'atteint pas la petite plage.
 
Cependant le temps passe vite (surtout le beau). Et il faut remonter, en tenant l'aquarelle  très mouillée bien à plat. Mais il faut parfois les deux mains pour s'accrocher aux branches ... Inutile de dire que le paysage peint a alors subi quelques transformations fortuites, des flaques de couleur se sont mélangées, des branches ont laissé leur empreinte de griffe sur le papier.
 
Ca fait partie des "accidents d'aquarelle", le résultat n'est pas ce que je souhaitais. Mais peut-être est-ce mieux ainsi.

Paysage nuageux



Le temps a souvent été maussade, voire pluvieux, cet été. Des paysages de montagnes il ne restait souvent que les premiers plans.

Peindre dans la nature nécessitait de trouver des endroits où s'asseoir au sec, ou tout au moins pas trop mouillé, pas trop boueux. Les rochers parsemant les alpages étaient, cette année, bienvenus !

Balades aquarelle 2014 à Onnion


C'était comme ça les balades aquarelles cet été aux Chavannes à Onnion.

Pour être sincère, c'était comme ça lorsqu'il y avait du soleil. Il y en a eu.

Cirque du Fer-à-Cheval, à Sixt (Haute-Savoie)


 
Nous étions trois aquarellistes baladeurs au Cirque du Fer-à-Cheval à Sixt, site magnifique classé au patrimoine de l'Unesco. Des dizaines de cascades descendent des hauteurs et viennent se jeter dans le Giffre, qui prend sa source au fond de la Combe, lieu-dit "le bout du monde".
 
Nous avons fait trois haltes.
Une au bord du Giffre, je n'ai pu m'empêcher de croquer la Pointe des Ottans, au-dessus du bout du monde.
A la seconde halte au pied de la cascade de la Vogealle, assis sur un ilôt au milieu du torrent, nous avons fait couler abondamment l'eau sur nos feuilles pour tenter de restituer l'impression que donne celle qui nous surplombait.
La dernière halte fût rapide. J'ai laissé mon pinceau suivre le parcours de l'eau qui descend du Ruan en entaillant les strates de l'immense pente presque verticale.


Le regard de Diana et Roman


Etre témoin de leur amour et de leur complicité nous réchauffe le coeur. Que dire de plus ?

Marché à Annecy



Le vieil Annecy se prête merveilleusement à la pose pour la photo ou l'aquarelle. J'espère y retourner bientôt.

La vague


L'image est venue de quelques gouttes d'encre de chine jetées sur le papier. Un paysage lointain est apparu, puis la vague s'est progressivement formée, comme si elle sortait tout naturellement de son élément.

Répétition musicale en l'église Notre-Dame de Taverny



Les couleurs sombres sont difficiles à obtenir à l'aquarelle. J'ai choisi ce sujet pour m'y exercer, d'après une photo que j'avais prise il y a quelques mois.
 
Cette aquarelle a été obtenue par mélanges de quatre couleurs de base : un bleu outremer, un rouge quinacridone, un jaune indien. Leurs mélanges permet d'obtenir des sombres variés. J'ai utilisé aussi un bitume, destiné à donner davantage d'unité colorée, mais je ne suis pas sûr que c'était une bonne idée.
 
Le résultat est très dépendant des  marques de couleurs utilisées (ici des Sennelier, que j'essayais), mais aussi du papier (ici du Montval de Canson, auquel je ne suis pas du tout habitué).
 
 

REFLETS, une exposition de Lenka Feldstein à Beauchamp



Voici une expo telle qu'on aimerait en voir souvent : des céramiques d'une extraordinaire sensibilité qui nous touchent et qui nous sont instantanément compréhensibles parce qu'elles sont notre reflet et nous parlent de nous-mêmes.
 
Lorsque des oeuvres d'une si grande simplicité apparente dégagent autant de poésie, c'est la grâce qui nous atteint.
 
Lenka a apporté ses oeuvres depuis la Bohème : précipitez-vous pour les voir.

Première balade-aquarelle à Taverny : le Parc de l'hôpital




Enfin le soleil un jour où nous pouvons sortir les pinceaux au grand air. Je crois que cela leur fait du bien, comme à mes doigts ankylosés... par l'hiver, n'allez pas croire que ce serait l'âge.

Nous étions quatre ce samedi. Le Parc est magnifique, avec ses très beaux arbres du 19 ème siècle. Nous nous sommes installés sous les branches d'un cèdre, devant cette façade d'essences variées, dont un extraordinaire hêtre pourpre sous les branches duquel mon jardin  tiendrait sans peine.

La lumière et les couleurs changent vite.

Le confort des travaux à l'atelier nous a fait perdre des réflexes essentiels : voyager léger, aller vite à l'essentiel, laisser jouer notre spontanéité, nos sentiments et nos impressions plutôt que d'accomplir des gestes techniques, se lâcher, savoir s'arrêter à temps (oh que c'est difficile !). Les premiers gestes sont maladroits, lourds, hésitants. Et puis progressivement se font plus osés, même s'il reste tant à faire pour les libérer totalement.

Le résultat n'est pas terrible ? Peu importe pour l'instant, c'est un vrai grand plaisir. Partagé.

Nous voudrions qu'un groupe d'aquarellistes, dessinateurs, peintres ... puisse travailler ainsi ensemble, à Taverny et alentours. En été la nature peut nous accueillir. Mais pour l'hiver, nous sommes à la recherche d'un local. Toute suggestion sera bienvenue.
 

Caméléon, faience émaillée



Le modelage émaillé présente quelques analogies avec l'aquarelle :

C'est un jeu dans lequel on cherche la lumière et les ombres. On va essayer d'agripper la lumière et de provoquer des contrastes.

Mais comme à l'aquarelle, une bonne part est laissée au hasard : l'émail, devenu liquide pendant la cuisson, va couler, les différences d'épaisseur provoquant des différences de transparence et de valeurs.


Septembre 2014 : cette pièce a obtenu la médaille de bronze de sculpture au Salon des Arts de Taverny. Merci.

Salon des Arts à MARGENCY du 22 au 30 Mars 2014


Rencontre avec les artistes Samedi 22 à 17 h
Vernissage 17 h 30
Visite guidée de l'expo Dimanche 23 à 15 h


La neige et l'eau


Le soleil chauffait, la neige fondait vite. J'ai voulu tenter une dernière petite aquarelle "raquettes aux pieds". 
A Mégevette dans le hameau des Moulins, passe le Risse qui n'est encore à cet endroit qu'un petit ruisseau. L'ombre des arbres penchés faisait de jolis rayures sur la rive et sur l'eau.
Ce fût une des installations les plus inconfortables qui soit pour peindre, je ne suis pas resté très longtemps sur place.
Après avoir rangé mon matériel dans le sac à dos, je montai sur le talus pour prendre quelques photos. Là j'ai vu que l'on m'espionnait d'assez près, sans bruit, certainement depuis un bon petit moment : le héron m'a toisé un court instant, méprisant, avant de me tourner le dos avec impolitesse et de prendre son envol adroitement entre les arbres. 
Je suppose qu'il n'avait pas aimé ma peinture.

Peindre dans la neige, raquettes au pied



C'est on ne peut plus inconfortable, et peut-être ridicule : on pourrait obtenir un résultat si différent   en travaillant à l'atelier d'après photo. Oui mais, quel plaisir !  L'approche est difficile, chaque changement de point de vue coûte un gros effort. Après s'être installé vaille que vaille, le dessin est nécessairement jeté très rapidement, un peu à l'aveugle. Le résultat n'est que la trace d'un instant. C'est tout.

Transparences 1






Être transparent c'est laisser passer la lumière. Hormis dans le vide, la transparence n'est jamais parfaite, et c'est heureux pour le peintre ou le photographe, car la lumière est modifiée lorsqu'elle passe à travers l'eau, le verre ou lorsqu'elle filtre à travers la dentelle. Elle dévie, change de fréquence, c'est-à-dire de couleur, se réfracte, se diffracte, crée des ombres bizarres.  Il en résulte des images finalement étonnantes, passionnantes à observer, mais souvent difficiles à interpréter, d'autant qu'un minuscule mouvement de tête suffit parfois à la modifier considérablement.
Bel exemple d'un "effet papillon", c'est-à-dire d'un système où une toute petite déviation des conditions initiales se traduit par de grands changements.

(Image modifiée le 21 juin 2014)

Portrait de Lenka et Jakub



Lenka est une artiste Tchèque. Elle viendra exposer ses belles céramiques cette année à Beauchamp, près de Taverny (Val d'Oise), je vous informerai dès que possible des dates de l'exposition.

Le portrait de Lenka et de son mari Jakub a été saisi lors de leur venue à Taverny en juin dernier, dans le cadre du vingtième anniversaire du jumelage de Sedlcany avec Taverny.

J'ai peint l'aquarelle en interprétant la photo. Très mauvaise surprise avec le papier, composé de cellulose et de coton. Les brins de coton forment des petits îlots régulièrement espacés absorbants l'eau et les pigments, tandis que le substrat cellulosique reste presque glissant. Les effets sont assez imprévisibles.

Vous pouvez vous faire une idée du beau travail de Lenka en parcourant son site Vpolikamen 

Vous pouvez d'ailleurs acheter directement ses oeuvres en cliquant sur "e-shop" en haut à droite de l'écran de Vpolikamen (une couronne tchèque vaut environ 0,36 euros, 1 euro vaut environ 27 czk).

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