Anterne


Le lac d'Anterne, quelle magnifique rando. J'y étais ce 14 août avec un petit groupe bien sympathique.

Ce n'est pas la première fois que je monte au lac d'Anterne, c'est chaque fois un nouvel émerveillement, quelques soient les conditions. Cette fois-ci hélas plus le moindre coin de neige.

Il y a quelques années alors que nous redescendions du col vers le refuge - il était déjà assez tard dans la soirée- nous avions croisé un monsieur assez âgé qui portait sur son dos une toile vierge et du matériel de peintre. Il nous a dit monter pour "peindre le coucher du soleil sur le lac" ... Monter plus de mille mètres de dénivelé pour peindre une toile un soir, il en faut du courage et de la passion, même si le site est sublime !

L'aquarelle est bien plus légère que la peinture à l'huile, elle nécessite moins d'abnégation. De plus elle peut s'exécuter en quelques minutes, juste après la pause pique-nique par exemple ... Ouf !

A la recherche de l'eau qui coure, aquarelle


Toujours la même recherche de l'eau qui coure entre les rochers du Risse.

Elle est à la fois fluide et contrastée, froide et colorée, changeante, sombre et lumineuse.
Les rochers sont durs mais polis, solides et stables mais glissants. 

Je ne trouve pas d'autre solution que de laisser mon pinceau se saisir de mes impressions aussi fugitives et contradictoires soient-elles, ne pas chercher à représenter des objets, encore moins à réfléchir. Ce doit être dit immédiatement ou tu à jamais. 
 

Petite chute d'eau sur le Risse, étude d'aquarelle


L'eau, rien que l'eau.

Ne pas distraire l'oeil par d'autres sujets tels que les rochers ou les rives, focaliser uniquement sur l'eau.
 

Au bord du Risse en juillet, aquarelle


La lumière change si vite au bord du petit torrent. Il faut saisir une lumière, une couleur et très rapidement la placer sur le papier. Lorsqu'on relève la tête ce n'est déjà plus pareil...
 

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