La cascade de Sales, aquarelle


Depuis que je les connais les cascades de Sales m'ont impressionné. Depuis le Lignon le chemin est toujours magnifique, varié. On entend ces cascades bien avant que de les apercevoir, de loin. Et lorsqu'on les découvre vraiment au point de pouvoir venir se laver les pieds ou les mains dans l'eau fraiche, au détour d'un des très nombreux lacets du chemin, et devant un point de vue extraordinaire sur tout le vallon, on est saisi par la complexité de ces suites de rebonds sur les rochers et par les jeux de lumière qui semblent venir de derrière les falaises. On monte encore quelques dizaines de mètres d'altitude, et tout à coup plus un bruit. Plus d'eau non plus. Et l'on comprend alors que l'eau que l'on admirait jailli de la falaise brusquement. Encore quelques efforts pour atteindre la petite chapelle creusée dans le roc, puis le refuge et les chalets de Sales, et on poursuit jusqu'à retrouver l'eau. Un peu d'eau, un filet si ténu qu'un immense abreuvoir a été jadis creusé dans le rocher pour les troupeaux. Et l'on se demande comment si petit ruisseau peut ressurgir en deux cascades si puissantes, et où courent les eaux nécessairement souterraines qui leur donne leur force.

Cerisier d'ornement - aquarelle


Le cerisier pleureur de notre jardin nous procure chaque printemps une profusion de fleurs multiples. Elles sont hélas assez sensibles à la pluie, elles se gorgent d'eau et fanent assez vite si le soleil ne les assèchent pas rapidement. Ce fût le cas ce printemps, mais on en garde ce petit souvenir.

Pointe de Miribel sous la neige - aquarelles




En février dernier je ne pouvais pas passer à Onnion sans aller peindre dans la nature. Mais elle était bien enneigée la nature, nuageuse. Et froide !
Obligation de ne pas aller trop loin en raquettes, et de laisser le pinceaux courir sur le papier.
Rapidement l'eau se solidifiait dans le gobelet, et le pinceau a fini par s'entourer d'un manchon de glace. La peinture gelait sur le papier, impossible de continuer. De toute façon, le nuage, passant la Pointe, envahissait le paysage qui disparaissait dans le brouillard.

Je suis revenu le surlendemain. Il faisait plus froid encore, le vent s'était levé...


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