Lac Vallon, aquarelle


Côté aval du lac. 
A droite le rocher de la Mottaz ("sur la pointe"), dominant l'alpage de Tré-le-Saix.
A gauche le Rocher d'Ombre, bien nommé.



Quelques risettes sur le lac Vallon, aquarelle.



C'était en juillet avec un super groupe d'aquarellistes.

Le lac Vallon s'est formé en 1943 suite à un glissement de terrain sous la Pointe de la Gai, les rochers et la terre ayant bouché le lit du Brevon qui prend sa source un peu en amont. Actuellement le niveau du lac baisse, le barrage naturel laissant passer de plus en plus d'eau. Il serait dommage que ce lac disparaisse. En attendant c'est toujours un bel endroit pour les balades et l'aquarelle, en toutes saisons.

Vivement les prochaines ...

Pointe de Miribel : série de trois aquarelles



Mardi 22 aout, 17 h 30



Mardi 22 aout, 18 h

Mardi 22 aout, 18 h 30

 C'était la veille du retour à la maison. Les valises n'étaient pas tout à fait bouclées.

La lumière était si belle, les ombres s'allongeaient. J'ai juste mis dans mon sac à dos le strict nécessaire : ma palette avec les restes de peinture, un bloc de papier, deux gobelet, le pincelier, une petite bouteille d'eau. Et je suis monté à Plaine-Joux.

Trop pressé, j'avais oublié mes chaussures (moi qui demande à tous les aquarellistes des Chavannes de venir avec des chaussures sérieuses, même s'il n'y a que quelques dizaines de mètres à parcourir !) mais je ne voulais pas perdre de temps à retourner les chercher. Je me suis simplement posé au beau milieu de la prairie, sur une légère bosse.  

Je me suis laissé emporter par je ne sais quel élan qui m'incitait à l'instantané pour saisir encore une fois, le plus rapidement possible, ce haut-lieu de Plaine-Joux qu'est la Pointe de Miribel.

Mais la lumière changeait de manière incroyablement rapide, les ombres s'allongeaient, ma peinture ne correspondait plus du tout à l'instant.  J'ai donc attaqué une seconde feuille, attentif que je voulais être aux subtils changements de lumière. 

Le temps de jeter quelques coups de pinceaux, j'avais l'impression que le soleil se moquait de moi, qu'il se préparait à une partie de cache-cache, que les ombres de mettaient en mouvement.

Il me fallait  en rendre compte sur une troisième feuille.

J'ai eu quelques difficultés à ramener jusqu'à la voiture mes feuilles qui étaient bien loin d'être sèches. Je voulais pourtant rester là, ne pas partir, pas maintenant lorsque la lumière est si belle.

Peut-être l'an prochain faudrait-il proposer des rencontres aquarelle ou des stages à cette époque de l'année, pour aller peindre le soir cette merveilleuse lumière si difficile à conquérir au bout des pinceaux ...

Anterne


Le lac d'Anterne, quelle magnifique rando. J'y étais ce 14 août avec un petit groupe bien sympathique.

Ce n'est pas la première fois que je monte au lac d'Anterne, c'est chaque fois un nouvel émerveillement, quelques soient les conditions. Cette fois-ci hélas plus le moindre coin de neige.

Il y a quelques années alors que nous redescendions du col vers le refuge - il était déjà assez tard dans la soirée- nous avions croisé un monsieur assez âgé qui portait sur son dos une toile vierge et du matériel de peintre. Il nous a dit monter pour "peindre le coucher du soleil sur le lac" ... Monter plus de mille mètres de dénivelé pour peindre une toile un soir, il en faut du courage et de la passion, même si le site est sublime !

L'aquarelle est bien plus légère que la peinture à l'huile, elle nécessite moins d'abnégation. De plus elle peut s'exécuter en quelques minutes, juste après la pause pique-nique par exemple ... Ouf !

A la recherche de l'eau qui coure, aquarelle


Toujours la même recherche de l'eau qui coure entre les rochers du Risse.

Elle est à la fois fluide et contrastée, froide et colorée, changeante, sombre et lumineuse.
Les rochers sont durs mais polis, solides et stables mais glissants. 

Je ne trouve pas d'autre solution que de laisser mon pinceau se saisir de mes impressions aussi fugitives et contradictoires soient-elles, ne pas chercher à représenter des objets, encore moins à réfléchir. Ce doit être dit immédiatement ou tu à jamais. 
 

Petite chute d'eau sur le Risse, étude d'aquarelle


L'eau, rien que l'eau.

Ne pas distraire l'oeil par d'autres sujets tels que les rochers ou les rives, focaliser uniquement sur l'eau.
 

Au bord du Risse en juillet, aquarelle


La lumière change si vite au bord du petit torrent. Il faut saisir une lumière, une couleur et très rapidement la placer sur le papier. Lorsqu'on relève la tête ce n'est déjà plus pareil...
 

Hortensias de Montmorency, aquarelle


Dans le parc de la mairie de Montmorency, quelques bosquets d'hortensias m'ont étonné. Malgré leur place au soleil, malgré la chaleur qui commençait à étouffer êtres et plantes, ils résistaient ! 
Je leur rends hommage ici.

Glycines à Eaubonne. Aquarelle


La glycine présente tout à la fois sa profusion, sa force et sa délicatesse. Comment rendre compte de l'impression que laissent l'entortillement compliqué des branches et la sérénité de chaque grappe ?

Balade au bord de l'Oise


Samedi dernier, la nature s'habillait en vert printemps. Au bord de l'Oise, face à Auvers, la végétation en prenait tout à son aise, laissant peu de trouées exploitables pour s'installer avec un confort minimal, et peindre.
Le soleil chauffait juste ce qu'il fallait.  
De temps à autre une péniche passait. Longtemps après chaque passage la rivière en gardait encore quelques rides. Impossible de lui faire tenir la pose ! 

Qu'il est bon de pouvoir de nouveau croquer le paysage et s'imprégner de sa lumière et de son apparente quiétude.

L'ami Christian, aquarelle.


Christian - souvent appelé le Père Noël - est un artiste, un vrai.

Il porte un regard sur le monde tout à fait personnel. Il l'interroge. Il sait mieux que personne trouver ou tisser des liens entre des choses, des personnes, des événements, des concepts, des questions. Étonnant, dans tous les sens du terme.

J'ai pu voir quelques unes de ses productions photographiques, tout à fait extraordinaires, elles mériteraient d'être bien mieux connues. Devrai-je dire connues, tout simplement ?

Christian pratique aussi le cinéma, un média qui emmène dans la même aventure les artistes et les spectateurs.






Les scies endormies. Aquarelle


C'est toujours dans la vieille scierie près d'Onnion.

Le travail semble avoir été abandonné brusquement.
Mais les scies endormies ne se réveilleront plus.

Hiver ou printemps à la Pointe de Miribel ? Aquarelle sur le motif


Dimanche 26 février. Il reste quelques lambeaux de neige sur la Pointe de Miribel. Sur le plateau les pistes de ski nordic sont encore très bien entretenues, de nombreux fondeurs s'en donnent à coeur joie.

Pour moi il me semble bien compliqué de m'installer : la boue et les bouses apparaissent sous la neige fondante. On ne peut pas s'asseoir, mais je n'ai pas amené mon chevalet : tant pis, je ferai très vite, dans une position plus qu'inconfortable. 

J'avais heureusement repéré la position des trois ou quatre couleurs que j'allais utiliser : le soleil brille et réverbère sur la neige, je suis vite aveuglé. Je peins sans bien voir ! Pas question de finasser.

Malgré le soleil, le papier reste très humide. Je laisse sécher mon bloc un bon moment au soleil, le temps de faire un petit tour et de discuter avec des randonneurs. Las ! Il me faudra éponger encore avant de ranger le papier encore humide dans mon sac à dos. 

Qui pourrait m'indiquer un sèche-cheveux portable, ou bien une astuce pour sécher les "oeuvres" exécutées en pleine nature ?

Wayangs.



Un joli groupe de trois marionnettes balinaises ou javanaises formaient avec masques et tissus indonésiens une sympathique composition, bien compliquée. A l'atelier de Margency elles nous servaient de modèles.

Les décorations de ces wayangs indonésiennes présentent une formidable richesse de détails extraordinaires qui semblent destinées à entretenir les ambiguïtés et les incohérences. Ainsi un personnage porte-t-il à la fois des attributs féminins et masculins, une spirale ressemblant à une coquille d'escargot devient une tête d'oiseau, le coq a des dents, etc.

J'ai voulu simplement me laisser porter par l'impression qu'elles m'ont laissé. 

La petite cascade en aval du pont Piccot. Aquarelle d'eau-vive.


Encore le Risse, ce petit torrent qui part des hauts de Mègevette, qui traverse Onnion en chantant et descend jusqu'aux bas de Saint-Jeoire-en-Faucigny pour se jeter dans le Giffre juste avant que celui-ci rejoigne l'Arve.

Le Risse, c'est un programme sans cesse renouvelé. L'été dernier je crois que je l'ai peint huit fois, en essayant chaque fois autre chose. 

Mais finalement il me semble que le résultat dépend moins du papier et de la technique essayée que de mon humeur et ma fatigue au moment de la peinture. Le sujet de l'eau vive se rapprocherait-il de l'auto-portrait ?

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