Plaine-Joux et Pointe de Miribel, l'espace d'un instant.



La Pointe de Miribel est le point culminant de Plaine-Joux, au-dessus d'Onnion. Blanche, bleue et grise sous la neige, verte au début juillet. Cette fois, vers la fin août de cette année, elle est plutôt roussie, brulée par le soleil. Combien de fois l'ai-je gravie ? Combien de fois l'ai-je peinte, été comme hiver ? Elle ne me lasse pas, elle continue de m'enchanter.
 
Je lui ai pourtant consacré peu de temps cet été pour lui tirer le portrait à l'aquarelle. Tout juste deux ou trois dizaines de minutes, volées à Christine, Véronique et Alain pendant que je les accompagnais en leur balade-aquarelle. J'espère que ni eux, ni la Miribel ne m'en voudront.
 
 

La Virée Folks : suite


Daniel est le violonneux, Clément le "guitareux"


Mais Daniel manie aussi la guitare basse, ou les cuillères en bois.
Tous les deux ne font pas que chanter, ils animent de manière très simple.


Clément parcourt le monde avec sa guitare et sa casquette. Il compose aussi de fort belles chansons, des chansons fortes.

Pour les écouter :
www.myspace.com/danielcaron  et  www.myspace.com/clementratelle

Instantanés : Daniel et Clément


 
Daniel et Clément sont deux musiciens chanteurs canadiens : la Virée Folks, pleine de verve et de drôlerie, d'humanité et de poésie.
 


 
Pas question de leur demander de tenir la pose pendant leur concert ! Or ils sautent, dansent, gesticulent ...
 


Tenter de saisir au vol quelques gestes, quelques attitudes, c'est tout ce que j'ai pu faire.
Voici quelques uns des dessins obtenus.



Par moment, obnubilé par leur gestuelle, je peignais sans regarder ma feuille de papier.

Plusieurs fois j'ai failli tremper mon pinceau dans ma verveine du soir.

Ils sont merveilleux et sympas, chapeau les artistes !

Alpage à Plaine-Joux. Retrouvaille.



Les balades-aquarelles venaient de reprendre, début Juillet. Malgré le soleil éblouissant il faisait frais. La recherche d'un confort minimum mi-soleil mi-ombre nous a conduit dans cet alpage, tout simple. Les cloches des vaches carillonnaient sans cesse. Tout en donnant les explications de base à la débutante que j'accompagnais, j'ai pu consacrer un peu de temps à dégourdir mes doigts et mes pinceaux, rapidement.
Chaque fois que je reprends les pinceaux après une trop longue période d'interruption, je suis surpris de ma gaucherie. Cependant, même si le résultat n'est pas très satisfaisant, je retrouve le plaisir de regarder la montagne dans les yeux, et cette espèce de tranquille exaltation qui vient lorsqu'elle me dit deux ou trois choses d'elle que je tente alors d'exprimer en  couleurs.

Balade Aquarelle au cirque du Fer à Cheval à Sixt.


Eddy, regardant ma représentation de la cascade de la gouille verte, demande si je me tourne vers l'abstraction. Est-ce parce que la composition est insolite ? que le "sujet" n'est pas assez explicite, peut-être pas assez conventionnel ? La nature nous offre souvent des vues surprenantes que nous savons mal observer et que nous n'osons que bien peu représenter.

Voici une photo de la gouille verte : la nature s'offre ainsi, nous essayons d'en percevoir des formes, des couleurs et des lumières qui, ainsi assemblées, évoquent en nous des émotions.  Nous essayons d'en saisir une part, d'en forger une image mentale ou matérialisée : à proprement parlé une abstraction, même si la photo ou le dessin semblent "fidèles".




Autre exemple : du pied de cette cascade de la Gouille Verte, on observe, sur le flanc opposé de la Combe, la cascade du Violon qui descend du glacier du Prazon. La lumière du matin illumine les alpages du Prazon (qui étaient encore dangereusement exploités il y a environ un siècle !). Leur belle couleur verte, presque fluo, alterne avec le sombre d'impressionnantes falaises. Les cascades dévalent et coupent ces zébrures.

Comment peut-on rendre compte, sur un si petit morceau de papier, de l'immensité de la montagne qui nous domine si fortement ?

 

Les plus consultés depuis un an :