Wayangs.



Un joli groupe de trois marionnettes balinaises ou javanaises formaient avec masques et tissus indonésiens une sympathique composition, bien compliquée. A l'atelier de Margency elles nous servaient de modèles.

Les décorations de ces wayangs indonésiennes présentent une formidable richesse de détails extraordinaires qui semblent destinées à entretenir les ambiguïtés et les incohérences. Ainsi un personnage porte-t-il à la fois des attributs féminins et masculins, une spirale ressemblant à une coquille d'escargot devient une tête d'oiseau, le coq a des dents, etc.

J'ai voulu simplement me laisser porter par l'impression qu'elles m'ont laissé. 

La petite cascade en aval du pont Piccot. Aquarelle d'eau-vive.


Encore le Risse, ce petit torrent qui part des hauts de Mègevette, qui traverse Onnion en chantant et descend jusqu'aux bas de Saint-Jeoire-en-Faucigny pour se jeter dans le Giffre juste avant que celui-ci rejoigne l'Arve.

Le Risse, c'est un programme sans cesse renouvelé. L'été dernier je crois que je l'ai peint huit fois, en essayant chaque fois autre chose. 

Mais finalement il me semble que le résultat dépend moins du papier et de la technique essayée que de mon humeur et ma fatigue au moment de la peinture. Le sujet de l'eau vive se rapprocherait-il de l'auto-portrait ?

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