Bien des gens parmi nous ont dessiné à l'école. Souvent de belles oeuvres en maternelle, parce que libres, dégagées de tout préjugé. Ensuite les dessins et peintures deviennent plus conventionnels puis trop souvent stéréotypés, alignés, contraints. Devenus adultes nous nous spécialisons : quelques uns deviennent artistes professionnels, et parmi les autres beaucoup se jugent peu capables de créer quelque chose qui ait quelque valeur.
Le système scolaire nous a-t-il à ce point formatés qu'il a bloqué notre créativité ? Les médias, la culture TV et pipeaule, les effets de mode, ou bien encore les organisations informatisées et procéduralisées nous ont-ils robotisés ? La "société" laissant croire que la seule valeur qui compte est financière, nous ampute-t-elle de notre personnalité ? Ou bien serait-ce seulement "normal" d'être doué à 4 ans et de régresser ensuite ?
En fait la plupart des individus sont capables de se doter et de faire fructifier au moins un talent créatif particulier, dans un domaine ou un autre : musique, bricolage, poésie, décoration, humour, écriture, danse, cuisine, sport, théatre, que sais-je encore ? Et beaucoup sont bien plus doués à s'exprimer par les formes et les couleurs qu'ils ne le croient. Y compris avec l'aquarelle, réputée difficile. Mais pour le voir il faudra vaincre quelques obstacles.
Oser essayer d'abord. S'exprimer. Pas facile !
Accepter ce que nos yeux et nos mains on fait, avec la complicité de l'eau, des pigments, du papier. Ce n'est jamais ce que l'on avait imaginé. Si on compare seulement avec ce que l'on voulait obtenir, alors on risque la déception. Par contre, si on accepte l'imprévu, si on regarde son travail comme on regarderait celui de quelqu'un d'autre, alors on peut y trouver de grandes joies. A la fin des balades-aquarelles chacun des participants qui s'est échiné sur son travail va regarder les oeuvres des autres : "c'est magnifique ce que tu as fait, alors que moi j'ai raté !". Il y a en chacun de nous une part d'expression souvent inconsciente - un peu comme le style de l'écriture manuscrite - qui "parle" de nous-même, c'est ce qui peut nous faire peur, et que d'autres nous envient, cela devrait nous rassurer.
Le système scolaire nous a-t-il à ce point formatés qu'il a bloqué notre créativité ? Les médias, la culture TV et pipeaule, les effets de mode, ou bien encore les organisations informatisées et procéduralisées nous ont-ils robotisés ? La "société" laissant croire que la seule valeur qui compte est financière, nous ampute-t-elle de notre personnalité ? Ou bien serait-ce seulement "normal" d'être doué à 4 ans et de régresser ensuite ?
En fait la plupart des individus sont capables de se doter et de faire fructifier au moins un talent créatif particulier, dans un domaine ou un autre : musique, bricolage, poésie, décoration, humour, écriture, danse, cuisine, sport, théatre, que sais-je encore ? Et beaucoup sont bien plus doués à s'exprimer par les formes et les couleurs qu'ils ne le croient. Y compris avec l'aquarelle, réputée difficile. Mais pour le voir il faudra vaincre quelques obstacles.
Oser essayer d'abord. S'exprimer. Pas facile !
Accepter ce que nos yeux et nos mains on fait, avec la complicité de l'eau, des pigments, du papier. Ce n'est jamais ce que l'on avait imaginé. Si on compare seulement avec ce que l'on voulait obtenir, alors on risque la déception. Par contre, si on accepte l'imprévu, si on regarde son travail comme on regarderait celui de quelqu'un d'autre, alors on peut y trouver de grandes joies. A la fin des balades-aquarelles chacun des participants qui s'est échiné sur son travail va regarder les oeuvres des autres : "c'est magnifique ce que tu as fait, alors que moi j'ai raté !". Il y a en chacun de nous une part d'expression souvent inconsciente - un peu comme le style de l'écriture manuscrite - qui "parle" de nous-même, c'est ce qui peut nous faire peur, et que d'autres nous envient, cela devrait nous rassurer.
Voici une aquarelle que Dany a peinte dimanche dernier. J'aime la simplicité du trait, la fraîcheur du sujet, la légèreté. Et l'audace de s'être lancée en surmontant sa peur de l'échec.
Comme au cours des balades-aquarelles dont je vous montrerai bientôt d'autres oeuvres, j'aime voir ainsi ressurgir capacités et talents, restés si profondément enfouis au fond des personnalités que leurs auteurs sont les derniers à y croire.
Bien sûr il ne faut pas être naïf : si l'on veut bien progresser ensuite, il faudra oser à nouveau, et à nouveau encore. Il faudra travailler, et travailler encore : un vrai plaisir !
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