Bien sûr il faut être un peu fou pour grimper en haletant, raquettes aux pieds et aller se poser les fesses dans la neige, regarder le paysage et jeter quelques impressions sur le papier.
Encore plus fou de récidiver puisque j'avais déjà fait une tentative l'an dernier.
Cette fois je me suis posté au-dessus de la Tornerie à Plaine-Joux. La montée fut rude. La neige n'était plus très épaisse, en tout cas moins épaisse que dans mon jardin à Taverny, j'ai pu me poser sur un coin de rocher qui sortait de la neige. Le mot "coin" est bien approprié, et sa forme m'incita à ne pas user trop longtemps de son inhospitalité.
Quelles leçons en tirè-je ?
1. J'étais trop pressé, je n'ai pas pris assez le temps de respirer le sujet, de l'observer, m'en imprégner. Je croyais le connaître, quelle erreur !
2. Pour prendre le temps de se laisser apprivoiser par le paysage, il faut un minimum de confort : j'aurais dû emmener mon petit siège pliant !
3. J'admire davantage quelques tableaux de Brueguel l'ancien !
Pour faire plaisir à Nabil, je publie une photo de l'endroit, à peu près.
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