La maison de Bernay : vieux tableau


C'est une des dernières toiles que j'avais peinte à l'huile, il y a bien longtemps.
 
Si longtemps que le "sapin de Noël" que Papa avait replanté je ne sais quand à la place du petit arbuste qui se trouve à droite au tout premier plan est aujourd'hui un grand arbre qui domine le jardin et l'assombrit.
 
D'un point de vue technique ce tableau n'est rien, il n'a pas de valeur marchande. Pourtant, il est pour nous chargé d'émotion, et je suis très heureux d'avoir un jour osé le commettre. Ainsi en est-il souvent des choses que nous créons par nous-mêmes : de petits rien qui contiennent beaucoup.
 

Invitation à une exposition originale




L'expo témoigne de notre volonté que chacun puisse découvrir et épanouir ses propres capacités, dans la liberté.
Nous souhaitons que chaque génération puisse prendre appui sur les plus agées pour développer l'autonomie des plus jeunes et s'ouvrir à la diversité la plus riche.

Bonne Année 2013



Je vous souhaite la force et le plaisir de la création personnelle.
La joie de partager vos oeuvres,
de faire de belles rencontres,
de vous sentir progresser.

Expo 2 : l'expo du marché de Taverny



Après l'exposition du Caravage, dans la même ville de Taverny, une exposition dans un style radicalement différent. Après l'académisme, c'est au contraire une manifestation très surprenante qui a eu lieu les 15 et 16 décembre.
Voyez la galerie : la place du marché.
L'expo du marché de Taverny a lieu tous les trimestres, pendant le marché. Habituellement celui-ci se tient le dimanche matin, et les artistes exposent devant les fruits et légumes, tout à côté du "bar du marché". C'est pratique pour les artistes qui aiment la convivialité du lieu.
Le week-end dernier, le marché durait deux jours, et tous les emplacements étaient occupés dans le marché couvert. Qu'à cela ne tienne, nous étions sur la place, devant le manège pour les enfants, à côté des marchandes de pralinés et friandises.
Ces expos du marché ont une organisation assez simple : les artistes qui le souhaitent, amateurs ou non, viennent accrocher leurs oeuvres librement. Il n'y a aucune sélection. Ils exposent pour se faire connaître, connaître ce qu'en pense le public, vendre parfois ou simplement rencontrer d'autres artistes.
C'est une exposition vraiment libre. Pas de sélection, pas de thème, chacun vient accrocher ses oeuvres comme il l'entend devant un public qui n'est a priori pas celui des salons. Tout le contraire de l'expo académique. Est-ce pour autant dénué d'intérêt artistique ? Certainement pas : le public du marché semble en effet moins hypocrite que celui des salons. Il exprime ses préférences, ses attentes et ses incompréhensions sans concession. Les artistes qui se risquent à exposer sont plus nombreux qu'on pourrait le croire. Il y a quelques habitués, des professionnels, des amateurs travaillant régulièrement à l'Atelier Municipal  ou à la Maison des Loisirs et de la Culture de Taverny, et aussi quelques isolés qui trouve là un espace public où ils peuvent enfin échanger, comparer, évaluer leur travail, trouver de nouvelles idées, se redonner du courage et de la motivation.

Les initiatives autour des Arts Plastiques sont très diverses à Taverny -certainement comme ailleurs. Elles s'exercent à tous les niveaux : municipal, associatif, le plus souvent individuel. Professionnel comme amateur. Les citoyens s'y impliquent de manière individuelle ou collective, ils ne sont pas que consommateurs d'une culture prête à penser. Ils osent chercher, créer, faire preuve de personnalité. Il est encourageant  de constater combien ils sont nombreux à s'exprimer ainsi, même si c'est dans la sphère privée.

J'observe que ces activités sont souvent étiquetées, rangées dans deux cases bien distinctes. D'une part "l'action culturelle" pour le très officiel et professionnel Salon des Arts, les travaux de l'Atelier Municipal ou de la Maison des Loisirs et de la Culture. D'autre part "les loisirs créatifs" lorsqu'ils sont proches de la sphère privée. Cependant, dès lors que ceux-ci font l'objet de publication ou d'échanges, ils participent aussi à la "mise en culture" de la société.

Expo 1 : Caravage à l'atelier municipal



Au Centre Culturel de Taverny vient de se terminer l'exposition des travaux des élèves de l'atelier municipal d'Arts Plastiques "Nous, Caravage".
 
A côté de copies de fragments d'oeuvres du maître du clair-obscur, on pouvait voir des travaux originaux et intéressants d'enfants ou d'ados qui leur avaient permis de saisir certaines clés de lecture de Caravage, par exemple illustrant le cheminement des couleurs dans les oeuvres. Quelques adultes, dont moi-même ont aussi commis des natures mortes "dans l'esprit du Caravage". Par exemple celle ci-dessus.
 
C'est du classique, très instructif et formateur. Je regrette pour ma part de n'avoir pas pris le temps de peaufiner davantage ce travail.
 
J'ai produit aussi ce qui suit : la copie des visages de Judith  décapitant Holopherne et sa servante qui l'assiste. L'exercice m'a fait découvrir la  technique de la craie conté, et surtout m'a obligé à regarder plus en détail la manière du Caravage. Le visage de Judith est un monument d'ambiguïtés, où la douceur cotoie l'horreur.

Cette expo comportait des travaux superbes, elle aurait certainement mérité que les Tabernaciens en soient mieux informés.

Pour ma part, je souhaite que l'Atelier Municipal ne soit pas seulement une école d'apprentissage de techniques pour quelques uns, mais qu'il puisse davantage s'attacher à ce qu'un plus grand nombre trouve le goût et la force de s'exprimer.
 

Une semaine d'aquarelle en montagne, ça vous tente ?

Pour Juillet aout 2018 : rencontre et partage aquarelle

semaine du 14 au 21 juillet - attention, il y a déjà beaucoup d'inscrits

semaine du 18 au 25 aout.





Renseignements :
 marc.desreumaux@orange.fr 
ou leschavannes@leschavannes.fr ou 04 50 35 71 71



Le lac de Petetoz



C'est une belle balade qui part du village de La Chèvrerie  à 1100m d'altitude, sur la commune de Bellevaux. Le chemin presque carrossable longe le Brevon sur sa rive droite, nous amenant d'abord aux Favières : un petit abreuvoir, deux ou trois chalets et surtout une vue magnifique sur le Roc d'Enfer et la Pointe de Chalune. Ah ! si l'on avait la journée devant nous, on y grimperait bien. Mais l'après-midi est déjà bien entamée. On prendra plutôt le sentier qui mène aux sources du Brevon, après avoir traversé une forêt fantastique, où des arbres multi-centenaires évoquent par leurs formes extravagantes des dragons maléfiques. Le lac de Pétetoz est encore un peu plus haut, sous les froides falaises de Chalune. On y accède par un dernier petit raidillon où les pieds - et les mains - s'agrippent aux puissantes et tortueuses racines des épicéas.
 
Vers 1400 m enfin le lac est là. L'endroit est sombre, fantasmagorique. Quelques rayons de soleil jaillissent encore des vieux épicéas qui grimpent jusqu'à Chalune et viennent illuminer les algues jaunes quasi fluo qui ont envahi presque toute la surface noire de l'eau.
 
Le sol des rives est fait d'une espèce d'éponge où chaque pas fait remonter l'eau autour de la chaussure. On s'assoit sur un vieux tronc en se contentant d'un confort spartiate, et on sort pinceaux et couleurs du sac à dos. Il faut faire vite pour les jeter sur le papier : la lumière diminue très vite. En quelques dizaines de minutes, le soleil n'éclairera plus que les sommets des sombres épicéas devant nous, et les grandes falaises déchiquetées de Chalune. Saisir l'instant, la grandeur et la solitude du lieu, la lumière qui s'en va. Prendre quelques photos, qui témoigneront que l'on n'a pas rêvé, que cette eau était bien jaune et noire, et les arbres bleus, que la falaise était si haute et que la pointe pourtant semblait à portée de main.  
 
Inutile de tenter de sécher l'aquarelle au soleil, il fait déjà presque trop frais. Il faut la tamponner au mouchoir en papier, tant pis. Le lieu mérite bien mieux, il faudrait pouvoir l'apprivoiser, le laisser se raconter, prendre le temps de composer sur un grand format, travailler les rais de lumière... Mais la loi du genre c'est qu'il faut se contenter de quelques taches, et déjà se remettre en route : encore un beau raidillon, 150 m de dénivelé pour sortir de l'entonnoir du lac par le haut. Puis un très joli sentier mène aux alpages et chalets de Pétetoz, où l'on retrouve le chemin qui redescend de Chalune. On le suit un temps puis on coupera dans la forêt : la pente se fera raide, la descente assez rapide.
 
Ces quelques coups de pinceaux sur une feuille de papier me parlent. Ils me racontent toute la randonnée. Mais que disent-ils à celui qui ne l'a pas vécue ?
 
 

Au sommet du Mont Billat


L'après-midi était déjà bien entamée lorsque nous avons commencé l'ascension. Une pente raide,  régulière, mis à part l'arrivée sur la crête, un peu aérienne mais en pente plus douce.
 
Le sommet nous a offert le magnifique panorama à 360 °. Jamais nous ne l'avions vu avec autant de détails. L'air cette fois était d'une extrême transparence. Grâce à l'heure un peu tardive, les ombres commençaient à s'allonger joliment.
 
J'ai tiré du sac aquarelles et pinceaux, et j'ai juste tenté de jeter sur le papier l'impression que me donnait la vue sur la crête d'arrivée. Derrière elle brume légère envahissait doucement la vallée du Brevon. La montagne d'Hirmentaz s'imposait au regard mais s'estompait peu à peu. Au loin, très loin, s'égrénait un chapelet de nuages qui déjà bourgeonnaient par endroit.
 
L'aquarelle était loin d'être sèche quand il a fallu se remettre en route. La descente a été ponctuée de très nombreux arrêts photos.
 
La montagne parfois nous offre des images d'une sacrée beauté, dont nous ne saisissons que quelques miettes éparpillées que nous prenons pour autant d'élégantes invitations.


Vallée du Brevon. Bellevaux. Mont Billat.

Bellevaux, dans la vallée du Brevon. Au milieu : le Mont Billat
Pour aller de Saint Jeoire à Thonon, la route un long moment suit la vallée du Brevon, un joli torrent du Chablais, en Haute-Savoie. C'est d'un coup que l'on y découvre le large panorama où trône le beau village de Bellevaux.  Magnifique.
 
Problèmes d'accès pour l'aquarelliste : il faut laisser la voiture assez loin, et les endroits qui offrent une vue bien composée sont peu accessibles, et à tout le moins très peu confortables, pentus, peu abrités, humides. Que dis-je pentus : carrément boueux, le trépied n'y est d'aucune utilité tellement il s'y enfonce vite. Mais le paysage en vaut la peine.
 
Au loin, bien en face de nous, le Mont Billat nous défie du haut de ses pentes biscornues. Une superbe ascension. Promis : je vous montrerai une aquarelle réalisée à son sommet.

Petite cascade sur le Risse



A cet endroit, un peu en aval du pont Piccot, la chute n'est pas bien haute, soixante à quatre-vingt centimètres tout au plus. Mais à y bien regarder une petite chute est beaucoup plus dynamique et changeante qu'une grande cascade.
Dans une grande cascade, comme celles que l'on admire dans le cirque du Fer-à-Cheval à Sixt, vous pouvez suivre des yeux les paquets d'eau depuis leur envol jusqu'à leur arrivée, tout en bas : le temps de chute est long. Plus la cascade est haute, plus elle semble paresseuse.
Dans une petite cascade, rien de tel : on ne peut guère suivre le mouvement de l'eau. A chaque instant les mouvements sont différents. Il n'y a que des scintillements, des couleurs fugitives, des impressions si fugaces qu'on se demande si on ne les a pas rêvées. On ne peut pas peindre ce que l'on voit tant les images changent, et pourtant il faut longtemps les observer pour tenter de saisir ce qu'elles ont à nous dire.
 

L'eau était fâchée


La chaleur nous suffoquait. Nous étions huit, beaucoup allaient découvrir l'aquarelle.
 
Malgré la difficulté des sujets, nous avons décidé de nous rendre au bord du Risse. Il n'y avait pas beaucoup de chemin à faire, et là nous pourrions à coup sûr nous abriter du soleil et goûter la relative fraîcheur que l'eau vive apporte.
 
En sautant de rocher en rocher, je passais de l'une à l'autre en donnant des conseils. Il y a eu de belles productions, par exemple celle de Maud.
 
Un moment, plus attirées par l'eau fraîche que par l'eau colorée, deux des aquarellistes potentielles me mirent au défi. Nous étions au pied d'une jolie petite cascade, il me fallait très rapidement croquer l'atmosphère, un brin tendue.

L'aquarelle de Maud




Au bord du Risse, petit torrent qui traverse Onnion, en Haute-Savoie, Maud  a participé à une balade-aquarelle cet été. 
Nous étions huit. Plusieurs, comme Maud, n'avaient jamais fait d'aquarelle. Comme elle redoutait de prendre les pinceaux, elle a d'abord composé son dessin avec des crayons aquarelle.

Une belle création, où les cascades tumultueuses du Risse sont idéalement remplacées par une eau calme, et où le fouillis de la végétation est devenu très ordonné. Le paysage n'est plus qu'un prétexte à la représentation de l'image intérieure.

Encore un bon exemple (il y en eut plusieurs ce jour-là) de ce que les gens ont du talent, naturellement. Libre, face-à-face avec la nature celui-ci se révèle plus facilement qu'à travers les formations techniques conventionnelles à l'atelier.

Plaine-Joux et Pointe de Miribel, l'espace d'un instant.



La Pointe de Miribel est le point culminant de Plaine-Joux, au-dessus d'Onnion. Blanche, bleue et grise sous la neige, verte au début juillet. Cette fois, vers la fin août de cette année, elle est plutôt roussie, brulée par le soleil. Combien de fois l'ai-je gravie ? Combien de fois l'ai-je peinte, été comme hiver ? Elle ne me lasse pas, elle continue de m'enchanter.
 
Je lui ai pourtant consacré peu de temps cet été pour lui tirer le portrait à l'aquarelle. Tout juste deux ou trois dizaines de minutes, volées à Christine, Véronique et Alain pendant que je les accompagnais en leur balade-aquarelle. J'espère que ni eux, ni la Miribel ne m'en voudront.
 
 

La Virée Folks : suite


Daniel est le violonneux, Clément le "guitareux"


Mais Daniel manie aussi la guitare basse, ou les cuillères en bois.
Tous les deux ne font pas que chanter, ils animent de manière très simple.


Clément parcourt le monde avec sa guitare et sa casquette. Il compose aussi de fort belles chansons, des chansons fortes.

Pour les écouter :
www.myspace.com/danielcaron  et  www.myspace.com/clementratelle

Instantanés : Daniel et Clément


 
Daniel et Clément sont deux musiciens chanteurs canadiens : la Virée Folks, pleine de verve et de drôlerie, d'humanité et de poésie.
 


 
Pas question de leur demander de tenir la pose pendant leur concert ! Or ils sautent, dansent, gesticulent ...
 


Tenter de saisir au vol quelques gestes, quelques attitudes, c'est tout ce que j'ai pu faire.
Voici quelques uns des dessins obtenus.



Par moment, obnubilé par leur gestuelle, je peignais sans regarder ma feuille de papier.

Plusieurs fois j'ai failli tremper mon pinceau dans ma verveine du soir.

Ils sont merveilleux et sympas, chapeau les artistes !

Alpage à Plaine-Joux. Retrouvaille.



Les balades-aquarelles venaient de reprendre, début Juillet. Malgré le soleil éblouissant il faisait frais. La recherche d'un confort minimum mi-soleil mi-ombre nous a conduit dans cet alpage, tout simple. Les cloches des vaches carillonnaient sans cesse. Tout en donnant les explications de base à la débutante que j'accompagnais, j'ai pu consacrer un peu de temps à dégourdir mes doigts et mes pinceaux, rapidement.
Chaque fois que je reprends les pinceaux après une trop longue période d'interruption, je suis surpris de ma gaucherie. Cependant, même si le résultat n'est pas très satisfaisant, je retrouve le plaisir de regarder la montagne dans les yeux, et cette espèce de tranquille exaltation qui vient lorsqu'elle me dit deux ou trois choses d'elle que je tente alors d'exprimer en  couleurs.

Balade Aquarelle au cirque du Fer à Cheval à Sixt.


Eddy, regardant ma représentation de la cascade de la gouille verte, demande si je me tourne vers l'abstraction. Est-ce parce que la composition est insolite ? que le "sujet" n'est pas assez explicite, peut-être pas assez conventionnel ? La nature nous offre souvent des vues surprenantes que nous savons mal observer et que nous n'osons que bien peu représenter.

Voici une photo de la gouille verte : la nature s'offre ainsi, nous essayons d'en percevoir des formes, des couleurs et des lumières qui, ainsi assemblées, évoquent en nous des émotions.  Nous essayons d'en saisir une part, d'en forger une image mentale ou matérialisée : à proprement parlé une abstraction, même si la photo ou le dessin semblent "fidèles".




Autre exemple : du pied de cette cascade de la Gouille Verte, on observe, sur le flanc opposé de la Combe, la cascade du Violon qui descend du glacier du Prazon. La lumière du matin illumine les alpages du Prazon (qui étaient encore dangereusement exploités il y a environ un siècle !). Leur belle couleur verte, presque fluo, alterne avec le sombre d'impressionnantes falaises. Les cascades dévalent et coupent ces zébrures.

Comment peut-on rendre compte, sur un si petit morceau de papier, de l'immensité de la montagne qui nous domine si fortement ?

 

Balade Aquarelle au Cirque du Fer à cheval à Sixt. La gouille verte.


Vers le fond de la Combe, après une petite heure de marche depuis le parking, on traverse le ruisseau de la Vogeale et on arrive à la cascade de la Gouille Verte, toujours spectaculaire, même si on n'en aperçoit qu'une faible partie inférieure.

Vivement les balades aquarelle de l'été 2012 !

Chalet de l'alpage de Raty,
au pied de la Haute Pointe

Bientôt les vacances, enfin.

Chaque semaine, du 7 juillet au 25 août, le Village-Vacances Les Chavannes à Onnion organisera quatre ou cinq balades-aquarelles. Pour les vacanciers du village-vacances, bien sûr, mais aussi pour les habitants, et tous ceux qui voudraient se joindre à nous. Adultes, débutants ou confirmés. Le matériel est fourni contre participation aux frais de 5 euros.

Les balades-aquarelles sont avant tout des moments de détente, de contemplation et de bien-être, très conviviaux. Nous vous y accompagnerons avec beaucoup de plaisir.

Renseignements à l'accueil des Chavannes : 04 50 35 71 71.

Erratum concernant le "camp de césar" à Taverny

Commentant l'Eglise de Taverny vue depuis la forêt, j'ai indiqué que celle-ci était dominée par un oppidum celte. Les fouilles qui ont été effectuées ces deux ou trois dernières années ont conduit à dater l'enceinte du site de la fin de l'âge du bronze, environ 900 ans avant JC. L'enceinte était quadrangulaire, constituée essentiellement d'une levée de terre s'appuyant sur un mur de pierres, précédée d'un fossé. Elle a été endommagée et reconstruite un siècle plus tard environ. Bien plus tard les gaulois l'utilisèrent comme carrière. Ils édifièrent une construction carrée à l'intérieur de l'enceinte.
Le tout forme donc les plus anciennes fortifications connues en Ile-de-France encore visibles. Passé et présent se rejoignent ici, une partie du terrain étant encore ... militaire.

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