Lorsqu'on arrive près du cimetière et de l'église depuis la Chapelle par la rue de l'Ecce Homo, on est tout de suite surpris : derrière les grands arbres l'église s'impose au regard. Sa silhouette carrée massive accapare l'attention, et on voudrait en détailler la structure. Un gros marronnier cache en partie la vue, mais l'église joue la fausse timide et se laisse heureusement entrevoir. Elle semble jouer à cache-cache avec le marronnier et le visiteur curieux.
On a malheureusement trouvé le moyen de perturber ce jeu poétique du végétal et du minéral sacralisé : on a commencé par imposer au regard de disgracieux poteaux et fils téléphoniques, que les progrès de la technologie numérique nomade n'ont toujours pas effacés. Pire : au pied de l'arbre, on a posé à la diable de hideux panneaux de circulation et d'information. Pourquoi faut-il si souvent "aménager" en abimant le peu qui reste de la beauté naturelle de nos sites ?
D'un point de vue technique, j'ai testé pour ce dessin différents mélanges d'encres de chine, encres Sennelier et couleurs aquarelle, avec de nombreux déboires. En particulier l'encre Sennelier crée une petite couche de vernis sur laquelle les autres couleurs ne "prennent" plus. Correction impossible.
Mise à jour du 2 avril :
Cette aquarelle a été présentée au salon de Margency. Elle m'a valu l'attribution du prix du public. Merci.
Mise à jour du 2 avril :
Cette aquarelle a été présentée au salon de Margency. Elle m'a valu l'attribution du prix du public. Merci.
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