Le vieux prunier du jardin

Si le choix du papier est important pour la réalisation de l'aquarelle, (cf l'aquarelle précédente où j'avais pris la chose avec désinvolture !), sa préparation l'est aussi.

La solution "facile" du bloc encollé sur 4 côtés, que j'ai longtemps utilisé, ne fonctionne plus bien si on mouille trop le papier : malgré l'encollage la feuille se tord et le bloc se décolle, surtout dans les "grands" formats.

Dans les balades-aquarelles, on tend la feuille préalablement sur une planchette en contre plaqué. C'est très pratique dans le sac à dos ... là aussi à condition de limiter le format. Et en technique humide, le contrôle de l'humidité du papier est assez difficile car le contre plaqué absorbe une partie de l'eau.

J'ai essayé un nouveau support - en tout cas nouveau pour moi. J'ai trempé ma feuille dans l'eau quelques minutes et l'ai plaquée sur une plaque d'aluminium. L'excédent d'eau s'écoule naturellement  et la feuille reste "collée" assez longtemps : quand elle commence à se décoller et gondoler c'est que la sécheresse guette !

J'ai fait cet essai simple avec du papier "centenaire" 300 g, en prenant pour modèle le prunier du jardin (Ils sont sympa les arbres, ils tiennent la pose).

A la maison ou l'atelier, pas de problème, mais pour le travail sur le vif il reste l'inconfort de se balader avec une plaque d'alu. Cela ne devrait pas être beaucoup plus compliqué qu'avec des plaques de contre plaqué. Par ailleurs, je vais essayer de vernir sur une face des plaques de contre plaqué (je crains que les plaques se courbent) pour remplacer l'alu, plus difficile à trouver.

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