Je n'aime pas trop "près du Moulin Hodoux", nouvel essai sur le même thème.
Ambiance différente.
A la suite des "tas de pois" et de "Penhir 2", cette aquarelle poursuit le travail issu d'une petite escapade à la Pointe de Penhir en 2024, sur la base de petits croquis et photos effectués sur place.
Cette fois en prenant peut-être davantage de liberté par rapport au "réel perçu", mais toujours en souhaitant respecter le portrait des lieux. L'idée principale du défi était d'essayer de rendre compte de la structure des rochers de granit et des différents plans qu'ils forment.
Cette aquarelle, ainsi que "Penhir 2" et une petite esquisse "Penhir 4", seront exposés, si le jury les sélectionne, au 53ème salon du Plessis-Bouchard.
Tout au bout de la Pointe de Penhir, sur la commune de Camaret-sur-mer dans la presqu'île de Crozon, de gros rochers, des ilots, prolongent les falaises du cap. Ce sont les "tas de pois", peints par les plus grands, dont Monet.
Randonnant le long du sentier entre la pointe et le port de Camaret j'ai pu exécuter quelques croquis rapides qui m'ont aidé ultérieurement à tenter de restituer ces structures de granit ancien si particulières.
La mer était calme.
Le Rogin domine le village.
Au loin, sur l'autre versant de la vallée du Risse, la pointe de la Rovagne
J'aime ce genre d'aquarelle.
A l'été 2021 ou 2022, c'étaient les dernières balades aquarelle aux Chavannes à Onnion. Habituellement je passai de l'un à l'autre des participants, mais il y avait parfois quelque moment où il fallait les laisser oeuvrer sans intervenir. Alors je pouvais prendre rapidement les pinceaux et saisir fugitivement ce que le paysage m'adressait.
Au bord du Risse où nous nous rendîmes tant de fois, tout était toujours pareil et tout était toujours différent. Là, quelques lumières, une disposition particulières des rochers, une couleur m'ont interpellé. Il fallait rester dans l'instant, ne pas réfléchir, laisser le pinceau se guider d'instinct, très rapidement.
Moins pour l'image qu'elle représente que par l'instant de grâce qui l'a fait naître, j'aime ce genre d'aquarelle.
Petite halte au cours d'une courte randonnée entre les tas de pois de la Pointe de Penhir et Camaret. On sort carnet et petits feutres et on colorisera sommairement en rentrant.
Ces croquis serviront de base pour des aquarelles réalisées à l'atelier.
A suivre donc...
Série d'aquarelles de petit format (environ 24 x 32 cm, sous cadre de 30 x 40), en souvenir d'une belle rando avec un groupe bien sympathique il y a quelques années.
Dimensions de chaque aquarelle : 39 x 49 cm
Elles sont présentées séparément au Salon, mais peuvent être rassemblées.
Ces aquarelles expriment le désir de rompre avec la frénésie forcée de nos vies qui se reflète trop souvent dans l'art contemporain.
Renseignements sur le Salon (magnifique !) en cliquant le lien suivant :
Devant l'église, il n'y a pas si longtemps, coulait un ruisseau maintenant enterré qui se jette dans l'Amalou à quelques mètres de là.
Les flans de la vallée étaient autrefois cultivés en terrasses successives. Aujourd'hui la végétation plus ou moins sauvage reprend progressivement ses droits. Restent, trouant la nouvelle forêt difficilement pénétrable, quelques prairies en terrasses parsemées de chênes où paissent parfois chèvres et moutons. Là on peut se poser tant bien que mal à l'ombre (ce jour-là le thermomètre frôlait 40°C) pour déchiffrer le paysage, deviner au loin les villages accrochés, et tenter de rendre compte de l'ambiance à l'aide des pinceaux.
Cette aquarelle est exposée (avec d'autres !) à partir de demain 11 novembre 2023 et jusqu'au dimanche 26, à l'exposition "Aquarelles Plurielles" à La Frette : 10 aquarellistes y présentent quelques unes de leurs oeuvres.
Le Minier est un village médiéval de la commune de Viala-du-Tarn, dans la vallée de l'Amalou, en Aveyron. Il doit son nom à la présence de mines d'argent exploitées au moins du XIIIème au XVème siècle. Les dernières mines (plomb et quelques autres métaux en très petites quantités) ont été fermées dans les années 1950.
Le Minier comporte de très jolies maisons médiévales, dont deux au moins sont classées aux monuments historiques.
Actuellement Le Minier ne compte plus que 15 habitants permanents.