Pointe Percée, en redescendant de Chombas

28 septembre 2025. 

Quelle est l'histoire de cette aquarelle  qui vient d'être décrochée du 68ème Salon des Arts de Taverny ?
 

26 Juillet 2025. 

Benoist m'a proposé une rando "pas trop difficile", la Pointe de Chombas.

Le temps est "très incertain" : une chance pour trouver une place de parking au Col des Ânes. Direction refuge de la Pointe Percée (anciennement refuge Gramusset). En montée le froid est supportable. Mais le brouillard s'intensifie par moment et ne découvre le refuge que lorsque nous y arrivons. Nous laissons nos chaussures à l'extérieur : le refuge est tout récent, accueillant, sympathique. Chocolat chaud bienvenu.

En sortant le brouillard cache la montagne, le ciel s'est encore assombri. Une flèche bleue : <- Chombas peinte sur le rocher indique la direction. 

" - Que fait-on ? On y va malgré le temps ?  - Allons-y, on peut toujours essayer et faire demi-tour si le temps se gâte". 

La marche zigzagante sur les lapiaz demande une attention constante. Il n'y a pas de chemin, seulement de point en point une marque bleue et un cairn plus facilement repérable dans le brouillard. Le vent se renforce, la pluie arrive, on s'arrête pour revêtir vestes imperméables et protection des sacs. Malgré la pluie, la roche calcaire n'est pas glissante, elle accroche bien, mes chaussures s'en souviennent encore. Nous avançons jusqu'à une petite plate-forme légèrement abritée du vent où nous cantinons. Par moments le brouillard s'entrouvre, nous apercevons des marques bleues qui semblent mener au pied de la petite falaise : mais où est donc le passage ? 

Un couple de randonneurs nous rejoint, ils ont l'air de connaître. Ils arrivent au bas de la falaise : là deux cordes fixes le long du rocher vertical les aident à grimper jusqu'à une petite vire, d'où ils poursuivent l'escalade. 

Le repas terminé nous empruntons le même chemin : les cordes, la vire -visiblement l'aire de séjour des deux bouquetins entraperçus il y a peu- puis quelques mètres d'escalade, les prises sont faciles à trouver. On débouche sur une "pelouse" et on file (enfin c'est Benoist qui file, moi j'avance de plus en plus lentement) sur la gauche. On monte, donc logiquement on arrivera bien à trouver le sommet. On croise les deux randonneurs qui redescendent, ils n'ont rien vu à cause de la météo. Lorsqu'enfin j'arrive sur la crête, Benoist est un peu à l'abri dans un creux de rochers : il faut dire qu'il est en short, il avait hâte de se protéger au moins du vent. Mais celui-ci souffle et dégage la vue. Pas totalement bien sûr, nous ne verrons pas le Mont Blanc, mais au moins reconnaissons-nous Sallanches tout en bas, son lac, l'autoroute. A droite le Mont Charvet se dégage, et plus loin Croisse Baulet. A gauche les nuages restent accrochés derrière la crête tourmentée qui mène à la Pointe des Verts qui se dégage de temps à autres. Derrière on devine d'abord par intermittence la Pointe Percée, dominante. Le soleil arrive d'abord par petites touches, puis s'enhardit progressivement.

Nous redescendons. Avant de désescalader la falaise, une grande flaque de lumière traverse le col des Verts, éclaire le flanc de la Pointe Percée et laisse deviner son sommet. Toute l'immensité du lapiaz s'offre au regard, on en comprend d'un coup la pente, la structure. Au milieu deux toutes petites silhouettes indiquent l'échelle.

Allons. 

 

Panorama vu du Danay

 

Le sommet du Danay offre un panorama de presque 360 degrés.

Vers le sud-est on découvre toute la chaîne des Aravis. Vers le Nord, panorama que je choisis de croquer sur place, je reconnais en m'aidant de la carte IGN de droite à gauche toute la chaîne du Bargy depuis le petit puis le grand Bargy jusqu'au Jallouvre veillant sur le Buclon. A la jointure des feuillets l'aiguille Verte, puis peut-être le Roc des Tours, le Roc des Charmieux, les Glières au fond.

Taverny, là-haut


 

La visite des combles d'une église réserve toujours de belles surprises. Dans l'église Notre-Dame de l'Assomption de Taverny on reconnait immédiatement que la charpente a été maintes fois remaniée. Pourtant il y règne une sorte d'ordre que ne brise aucunement ni la disparité des bois ni leur équarrissage brut, parfois grossier.

L'aquarelle a été réalisée d'après une photo datant de plusieurs années... Elle sera proposée lors d'un prochain salon dans la région. 

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