Bonne Année 2017. Happy new year.


Je vous souhaite une heureuse année 2017,
pleine de vérité, de créativité, de liberté,
d'harmonie et de couleurs.

Faites de belles rencontres, à commencer par celle de vous-même un pinceau ou un crayon à la main. L'art nous rend libre.




Etude d'eau vive, aquarelle


 L'été dernier je me suis retrouvé plusieurs fois au bord du Risse. Je croyais bien connaître ses rives et ses rochers, mais j'ai pu me rendre compte encore une fois combien ce petit torrent pouvait subir chaque année des modifications assez importantes.

Un peu en aval du pont Piccot j'avais quelques habitudes, je croyais pouvoir m'installer rapidement sur des rochers confortables. Mais non, l'abord est devenu difficile, mes rochers-fauteuils favoris inabordables ... D'une certaine façon, c'est tant mieux, cela m'oblige à observer, rechercher ... et peindre rapidement !

L'eau vivante du torrent. Aquarelles jumelles




C'est un plaisir de se retrouver seul dans la nature avec ses pinceaux et couleurs.

Seul au bord du torrent, le Risse.

Ce jour de Juillet j'ai peint deux aquarelles en même temps, avec des papiers différents et des techniques un peu différentes. Lorsqu'il fallait laisser sécher l'une je continuais l'autre. Finalement cela évite quelques bêtises, car je suis habituellement impatient, je n'attends pas assez que la feuille sèche, surtout en milieu humide, à l'ombre, comme c'est le cas lorsqu'on est assis un peu inconfortablement sur une pierre au bord de l'eau.

En produisant ces deux jumelles au moins me suis-je donné du temps. 

Du bon temps.

Quel plaisir de peindre le torrent en trempant le pinceau directement dans ses eaux !

Rochers du Risse. Aquarelle


Profitons que la neige ne soit pas encore tombée sur Onnion pour revisiter le Risse, cette petite rivière qui a pris sa source au-dessus de Mégevette et qui coule au fond de la vallée en sautant de rocher en rocher. 

Près du Pont Piccot on peut facilement l'approcher et s'installer pour peindre. Quel plaisir de peindre le Risse en trempant son pinceau dans son eau. 
C'est ce que nous avons fait en juillet de cette année, puis j'y suis retourné plusieurs fois, en essayant des papiers, des couleurs, des manières de faire.

Voici la première aquarelle de cette  petite série sur le Risse en l'été 2016.

Poses de novembre.






Restons simple


La "coulée verte" qui traverse la plaine du Plessis-Bouchard est d'une effroyable monotonie. C'est un ruban rectiligne, froid, posé sur un gazon uniforme. On y a planté des rangées bien alignées d'une seule espèce de poiriers, qui n'ont évidemment pas tardé à être malades. On remplace les mourants par une espèce unique de chêne, je crois, ce qui double la variété arboricole mais ne suffit pas à assurer la diversité qui permettrait la résistance aux parasites ... et un minimum de beauté.Peut-être les architectes qui ont conçu ce site auraient-ils du penser à planter des arbres en béton ? Au point où on en est ...

Je trouve difficile de peindre un tel sujet, somme toute dénué de tout point d'intérêt. 
Pour moi c'est compliqué de faire simple !

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